Des experts de l’UCA travaillent sur de nouvelles méthodes d’identification des accélérateurs employés pour provoquer des incendies 10 août 2018
Ces études permettront d’établir de nouvelles voies d’enquête policière concernant les éléments qui provoquent des incendies intentionnés ou par négligence. La technique ‘HS-MS Nose’ ou nez électronique est employée
Un groupe de chercheurs de l’Université de Cadix, coordonné par la professeure Marta Ferreiro, rattachée au Département de Chimie Analytique, en collaboration avec des entités comme le Consortium des Pompiers de la Province de Cadix, le Consortium Provincial des Pompiers de Malaga, le Service de Prévention, Extinction des Incendies et Sauvetage de la Mairie de Séville, le groupe INQUIFOR de l’Université d’Alcalá de Henares ou l’entreprise Crimseyder Group SL (associée à l’ Odorologie Légale avec des chiens de sécurité) travaillent dans le développement de méthodes novatrices d’identification d’accélérateurs ou activateurs généralement employés pour provoquer des incendies avec des techniques spectroscopiques qui demandent une préparation minimale ou nulle de l’échantillon et qui sont assez effectives.
L’une des techniques utilisées par ces experts, étant donné la nature volatile des échantillons objet d’étude, est la HS-MS eNose (nez électronique basé sur l’espace de tête et couplé à un détecteur de masses). Il s’agit d’une alternative novatrice par rapport aux méthodes conventionnelles employées à cet effet en raison de sa rapidité et de son faible coût économique et environnemental. Par ailleurs, l’UCA travaille également sur d’autres techniques très diverses, qui demandent des simulations avec des échantillons d’accélérateurs, sans dégrader, adhérés à différents types de surfaces et matériaux, des échantillons dans l’eau (eau salée et eau douce) en simulant des déversements dans les côtes, les fleuves et les océans et des échantillons brûlés, afin de simuler des patrons réels d’incendies.
L’objectif final de cette recherche est l’identification ou la caractérisation des accélérateurs d’incendies, soit de façon complète, soit à travers un classement dans un groupe quelconque permettant d’obtenir des informations sur la responsabilité de l’incendie et pouvoir ainsi fournir une aide aux enquêtes policières.